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18/1/2024

Marséa célèbre le vélo à l’occasion de Mai à Vélo

Marine VEVER
Marine VEVER
Responsable pôle mobilité et aménagement du territoire
Mobilité
Qu’est-ce que MAI A VELO ? Un mois pour fêter le vélo !

La pratique du vélo a explosé en France depuis le Covid. Un intérêt qui peut entre autres s’expliquer par les différentes mesures politiques mises en place en sa faveur : infrastructures cyclables, appui à la création d’emploi dans la filière vélo, aides à l’achat (notamment de vélos électriques), plans vélos des collectivités… De nombreux acteurs, publics ou privés, et à tous les échelons, portent en effet aujourd’hui l’ambition d’encourager une pratique du vélo sur le territoire.  

C’est de la volonté de mettre en valeur les actions de ces acteurs et de fédérer une communauté qu’est née Mai à vélo en 2020.

L’objectif ? Organiser une Fête nationale tout le long du mois de mai pour encourager la pratique et découvrir ou redécouvrir, de façon ludique et joyeuse, tous les avantages de la bicyclette. Mai à vélo met en valeur les initiatives portées localement par les associations, les entreprises, les collectivités et acteurs publics. Avec comme objectif, sur l’ensemble du territoire national, de faire grandir la communauté des cyclistes et de valoriser cette pratique, accessible à toutes et tous et présentant d’innombrables avantages.

Cette année encore, Marséa prend part aux festivités en animant un challenge pour tous les adhérents du réseau. Le but est simple : faire le plus de vélo possible sur l’ensemble du mois de mai (tous trajets confondus). Plusieurs prix viendront récompenser les meilleures pratiques : celui du plus grand nombre de kilomètres, celui de la meilleure mobilisation en interne, celui de la pratique la plus régulière… Alors à vos vélos, et quelques éléments de compréhension pour décrypter les différents avantages, freins, et intérêt du développement de cette mobilité en entreprise.

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Le vélo, le mode de transport de l’avenir

Apparu près de 70 ans avant la voiture (on date sa première apparition au début du 19ème siècle), le vélo est paradoxalement le mode de transport de l’avenir. Alors que le vélo est le mode de la ville dense, mixte (on parle de ville du quart d’heure), la voiture reste l’apanage d’un modèle urbain axé sur l’étalement urbain, l’artificialisation des sols, la consommation excessive d’espace. Or, nous savons que toutes ces ressources sont limitées, et la loi ZAN (zéro artificialisation nette) vient d’ailleurs mettre un coup d’arrêt à la bétonisation des espaces naturels. Faut-il pour autant attendre de changer de modèle urbain et de mettre fin à l’étalement urbain pour que le vélo trouve sa juste place dans nos villes ? L’analyse de nos déplacements montre que non. 74% de ces derniers font moins de 5km, et parmi eux, 30% font moins d’un km. Or, on sait que le mode de transport le plus rapide, en ville, pour des trajets inférieurs à 5km est le vélo. Un simple test sur les applications d’itinéraires le démontre facilement. Il est donc concurrentiel d’un point de vue vitesse sur la majeure partie de nos déplacements du quotidien. Bonne nouvelle !

Le vélo est également (après la marche) le mode de transport le plus vertueux d’un point de vue environnemental. Les vélos (qu’ils soient musculaires ou électriques) n’émettent bien entendu pas de CO2 ou de particules fines lorsqu’ils roulent, et même lorsqu’on agrège le coût énergétique de leur construction, ils restent, de loin, le mode de transport le plus vertueux, en témoigne ce comparatif de l’ADEME :  

source : Ademe

L’absence d’émissions de particules fines en fait un allier majeur de notre santé en ville, surtout lorsqu’on sait que le fardeau sanitaire de la pollution par les particules fines correspond à près de 10% de la mortalité en France selon Santé Publique France. Les bénéfices pour la santé sont encore plus frappants lorsqu’on ajoute l’activité sportive liée à sa pratique. Un trajet aller-retour au travail sur une distance de 4km représente en effet 30 minutes d’activité physique par jour, ce qui coche la case des recommandations officielles pour lutter contre la sédentarité.

La qualité de vie en ville bénéficie également d’une pratique accrue du vélo ! Moins de nuisance sonore, moins consommateur d’espace, le vélo va de pair avec une ville désirable et vivable pour tous. Les voiries requalifiées pour le vélo sont aussi requalifiées pour les piétons (élargissement de trottoir, réduction des vitesses des voitures, diminution du nombre de voies, suppression d’une partie de l’emprise dédiée au stationnement, amélioration de l’éclairage, et même diminution des embouteillages). Il ne s’agit pas de supprimer la voiture de l’espace urbain, mais bien de choisir le mode de déplacement le plus pertinent pour chaque distance et chaque déplacement et de redistribuer équitablement cette ressource collective qu’est l’espace public.  

Pour terminer avec les nombreux avantages du vélo, on peut parler de son coût. Hors coût d’investissements, une voiture représente une dépense moyenne de 6000€ par an pour les français (entretien, assurance, péages, carburant…). Le vélo lui, représente un coût moyen d’entretien estimé à 100 € par an. Laisser sa voiture au garage pour un trajet domicile travail de 10km représente en soit une économie de près de 1000€ par an (coût de carburant évité). Un budget dégagé qui peut servir à louer occasionnellement une voiture pour les départs en week-end, les besoins ponctuels, ou à s’abonner à un service d’autopartage. Aucun mode de transport (à part la marche) fait mieux en termes de coût d’utilisation !

Des freins perçus et réels à lever

Nous avons parlé des différents avantages, individuels et collectifs, à la pratique du vélo. Qu’en est-il des freins ? On reproche souvent au vélo trois choses : la vulnérabilité aux conditions météo, un manque de sécurité, et une difficulté à transporter des charges lourdes (enfants, courses).  

Premier point, les conditions météo. Il est vrai qu’en vélo, on a plus de chance d’être soumis aux aléas du temps que dans sa voiture ou dans son bus. Un coup d’œil au palmarès des villes les plus cyclables d’Europe nous montre toutefois qu’on fait le plus de vélo à Copenhague, Amsterdam, Utrecht, Anvers et Strasbourg. Pas vraiment les villes connues pour leur climat le plus clément ! Le climat, donc, frein d’avantage perçu que réel pour une pratique du vélo répandue.  

La difficulté à porter des charges lourdes trouve quant à elle sa réponse dans la multiplication des formats cargos proposés par les constructeurs. Les familles ont depuis longtemps adopté le « long tail » pour transporter les fratries, quand les différents accessoires avant et arrière de chargement peuvent permettre de transporter des kilogrammes de courses de façon assez surprenante.    

La sécurité des déplacements est un sujet central, et est à regarder de deux angles différents : un, la sécurité de son matériel (notamment quand on laisse son vélo garé dans la rue), deux, la sécurité physique lors du déplacement et la vulnérabilité lors d’un accident. Ces deux aspects de la sécurité sont des freins réels et légitimes à la pratique du vélo, et appellent à une prise en compte forte de la mobilité vélo dans les politiques d’aménagement et d’urbanisme : stationnements sécurisés, obligation de création de stationnement vélo dans les copropriétés sont autant de mesures possibles pour encourager l’achat de vélo (surtout électriques, ou cargos).  

Côté sécurité routière, en agglomération, on note que la pratique du vélo augmente plus vite que la mortalité du mode de déplacement (+20% de pratique en agglomération entre 2019 et 2022 contre +8% de la mortalité vélo, toujours en agglomération, selon l’UFC Que Choisir). Ce qui vient illustrer un cercle vertueux bien connu des associations cyclistes : plus la masse critique des cyclistes augmente, plus ces derniers sont visibles, et donc en sécurité sur la chaussée. Il n’en reste pas moins que le développement d’infrastructures cyclables et la réduction des vitesses en ville sont des éléments essentiels pour la sécurisation des déplacements des vélos. En effet, 9 décès sur 10 ont lieu hors infrastructure cyclable, et pour grande partie sur des routes de campagnes où les vitesses sont élevées.

Le rôle de l’entreprise pour encourager la pratique du vélo

Marséa accompagne les entreprises à se positionner en faveur d’une mobilité plus durable de leurs salariés. Depuis la loi LOM de 2019, le plan de déplacement en entreprise est devenu une obligation pour les entreprises de plus de 100 salariés. Au-delà de cet aspect réglementaire, le report modal vers des mobilités décarbonées représente des avantages réels pour les entreprises. D’abord, la marque employeur peut grandement bénéficier des actions mises en place pour la mobilité des salariés, représentant un avantage en termes de recrutements de nouveaux talents, et même en ce qui concerne la fidélisation des salariés de l’entreprise. Ensuite, pour les collaborateurs, un changement de mobilité vers un mode doux représente une augmentation, parfois conséquente, de son pouvoir d’achat, ainsi qu’une augmentation de son bien-être physique et mental. En somme, s’engager pour une mobilité douce des salariés représentent un vrai levier de politique interne et d’engagement RSE pour l’entreprise.  

Concrètement, comment s’engager sur la voie d’une transition de mobilité pour les salariés ? Des acteurs existent pour vous accompagner : comme Mobipro, le service de la métropole qui vous permet de poser un premier diagnostic sur la mobilité des salariés et le potentiel en termes de report modal. Des outils incitatifs peuvent aussi être mis en place, c’est le cas du Forfait Mobilité Durable (voir notre article sur le sujet) qui encourage les salariés à choisir des modes de transport vertueux. Pour finir, encourager les collaborateurs de l’entreprise à changer de mode de transport passe aussi par l’animation de moments conviviaux et ludiques, le challenge kilométrique Géo Vélo à l’occasion de Mai à Vélo est l’occasion d’impulser le changement tout en fédérant en interne. Mobilisez vos salariés et animer la vie de l’entreprise en partageant les informations du challenge !

RDV du 1er au 30 mai pour le challenge kilométrique, et le 30 mai pour la remise des prix !

Acteur majeur dans le développement économique et territorial de Marseille Nord, le réseau redéfinit l’avenir des quartiers nord de Marseille. Né de la fusion entre deux réseaux historiques : Entrepreneurs en Zone Franche et Arnavant, Marséa Nord Développement (anciennement Cap Au Nord Entreprendre) fédère les entreprises, agit pour la transformation et l’attractivité du territoire et défend les intérêts des acteurs économiques auprès des décideurs.

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