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6/3/2025

Itinéraire d'une vélotafeuse : Mélody trace sa route, du Camas aux Arnavaux !

Sophie Gonthier
Sophie Gonthier
Responsable Pôle Mobilité et Aménagement du territoire
Mobilité

🚲 C’est sur le premier site de stockage de biodéchets à Marseille que nous retrouvons Mélody RIOS, un beau jour de soleil, comme on en a peu vu ce printemps à Marseille.
Abonnée au service de location longue durée LeVélo+ de la
Métropole Aix-Marseille-Provence, cette responsable commerciale de Les Alchimistes enfourche chaque jour son vélo pour rejoindre la zone d’activité des Arnavaux (14e arr.) depuis le Camas (un trajet < à 7 kilomètres).

Souvent sur les routes, Mélody a fait de son biclou un précieux allié, tant pour son trajet domicile-travail que pour ses déplacements pro dans la région.


Qu'est-ce qui t'a fait choisir le vélotaf ? C'est quoi ton « déclic vélo » ?

"J'ai toujours fait du vélo. Je trouve que c'est beaucoup plus rapide et agréable que les transports en commun ou la voiture. On est à l'extérieur, et à Marseille il fait beau 90% du temps. Cela me permet de décompresser, de préparer ma journée, de prendre l'air sans être agglutinée dans les transports, tout en faisant du sport. Par rapport à la voiture, quand on est à vélo, on voit les gens, on peut s'arrêter facilement pour faire des courses sans difficulté de stationnement. C'est une logique pure et dure que le vélo est meilleur sur 90% des points par rapport aux autres modes de transport. Et en plus, c'est écologique."



Qu'est-ce qui te plait dans ce mode de déplacement ? C'est quoi tes petits bonheurs à pédale ?


"J'aime mettre un écouteur (pas trop fort) et sortir quand il fait grand soleil. Le petit bonheur, c'est de profiter du paysage tout en faisant du sport. C'est assez agréable."


Un lieu/un point de vue/un bâtiment/un paysage que tu as découvert à vélo dans les quartiers Nord ?


"En partant d'ici, on voit la Bonne-Mère depuis le rond-point. Le soir, on a le coucher de soleil. En passant par la rue de Lyon, on a une belle vue - comme quoi les quartiers Nord offrent des panoramas sur la Bonne Mère et sur la mer !"


Une anecdote, un truc inédit qui t'est arrivé en vélotaf ?

"Une fois, j'avais une présentation à Château Gombert. Je n'avais pas de bus et beaucoup d'affaires à porter. Lorraine Guers (co-fondatrice des Alchimistes Provence ndlr) m'a suggéré de prendre la remorque plutôt que la voiture, pour rester écologique. C'était en plein été, j'étais en mini-jupe. J'avais un barda pas possible, tirant cette énorme remorque avec notre vélo électrique que l’on avait surnommé « Hercule ». J'ai traversé depuis l'impasse jusqu'au 13ème arrondissement, en passant sous le boulevard Plombière. Les voitures ne pouvaient pas me doubler car je prenais la place d'une voiture, et tout le monde me regardait. Je galérais, il faisait 40 degrés, et c'était ma première expérience avec une remorque. Mais ça m'a fait trop rire. Je suis arrivée comme si j'avais vécu une aventure."


Comment le vélotaf influence ta vie pro ?


"Je me déplace à vélo pour tous mes rendez-vous professionnels quand c'est possible. En tant que responsable commerciale sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, j'utilise le vélo-train très régulièrement. Je pédale jusqu'à la gare puis prends le train vers Tarascon, Cassis ou La Ciotat pour mes rendez-vous. En train, je gagne du temps par rapport à la voiture - pour aller à Tarascon, c'est une heure en train contre deux heures en voiture.
Au bureau, nous avons aussi réussi à influencer nos collègues. Au début, nous étions moins nombreux à faire du vélotaf. Aujourd'hui, parmi les employés de bureau, il y a plus de vélotafeurs que de personnes venant en voiture ou en transport en commun !"


En tant que vélotafeuse, qu'est-ce que tu attends de ton employeur pour te faciliter le trajet ?


"Nous avons droit à la prime de mobilité douce de 40 euros mensuels si on vient en transport en commun, en covoiturage ou en vélo. Nous allons mettre en place un garage à vélos car nous sommes de plus en plus nombreux. Un kit anti-crevaison est aussi disponible pour tout le monde."


Qu'est-ce qui rendrait ton trajet plus agréable aujourd'hui ?


"Des pistes cyclables larges. Dans les Quartiers Nord, il n'y en a pratiquement pas, sauf peut-être une à Casanova. Sur le boulevard National, ce n'est même plus une piste cyclable. Ce serait très utile d'avoir des accès, car il y a des gros véhicules et des camions. C'est encore plus important que dans le centre-ville où la vitesse est plus lente. Une meilleure sensibilisation des autres usagers de la route aux cyclistes serait également nécessaire, car les voitures n'ont pas trop l'habitude."

Acteur majeur dans le développement économique et territorial de Marseille Nord, le réseau redéfinit l’avenir des quartiers nord de Marseille. Né de la fusion entre deux réseaux historiques : Entrepreneurs en Zone Franche et Arnavant, Marséa Nord Développement (anciennement Cap Au Nord Entreprendre) fédère les entreprises, agit pour la transformation et l’attractivité du territoire et défend les intérêts des acteurs économiques auprès des décideurs.

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